Deux sujets liés mais indépendants sur le fond :
L’intervention en Afghanistan : pratiquement personne n’a soulevé d’objections au début, le régime terroriste de Kaboul faisant l’unanimité contre lui ; à ce moment-là, on pouvais raisonnablement tracer un lien entre la présence de Ben Laden et l’attentat de New York. Et personne n’a pleuré la chute des talibans.
L’enlisement qui suit est dû à au moins deux facteurs : la nature du pouvoir en Afghanistan (seigneurs de guerre, drogue, refus traditionnel des Afghans de voir des troupes étrangères fouler leur sol) ; la couteuse catastrophe irakienne, qui a non seulement détourné les forces requises en Afghanistan mais a déconsidéré la politique américaine dans son ensemble.
La méthode : En effet, il apparait que le président français est le seul chef d’Etat à détenir le pouvoir d’envoyer les troupes qu’il veut, où il veut. C’est inacceptable, choquant, car même Bush a dû demander l’autorisation du Congrès en pareille affaire.
Ne confondons pas les deux. On peut souhaiter une intervention plus efficace en Afghanistan et l’éradication des talibans (mais cela voudrait dire aussi, politiquement, assécher le vivier wahhabi en Arabie séoudite et la collusion pakistanaise), tout en exigeant un débat national et un alignement des pouvoirs présidentiels sur la norme des pays démocratiques.
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