Je ne suis pas du tout certain que l’origine abiotique du pétrole soit aussi importante que cela.
Car même si la théorie abiotique permet d’espérer que la nature fabrique du pétrole par voie chimique comme on le fait avec les méthodes actuelles (GTL pour obtenir des hydrocarbures liquides à partir de gaz), je crains que la durée de fabrication ne soit pas tout à fait à la porté d’une durée de vie humaine ...
On parle là de phénomènes à l’échelle géologiques dans lesquels 10000 ans, c’est aussi bref qu’un claquement de doigts.
Ce que la théorie abiotique permet de faire, c’est de trouver quelques nouveaux gisements de temps en temps, là où on pensait qu’il ne pouvait pas y en avoir. Mais de là à croire qu’un gisement supposé d’origine abiotique se renouvelle constamment, c’est probablement plus que très optimiste, et il va falloir fumer des kilomètres carrés de moquette pour y tenter d’y croire.
La biomasse est une impasse. Il suffit de calculer les volumes nécessaires pour s’en rendre compte.
L’énergie du vent (éoliennes), cela ne marchera pas, car le vent ne permet pas un production suffisamment prévisible pour apporter une énergie en quantité significative.
Les hydroliennes, c’est mieux, car on sait prévoir les courants de marée, et une hydrolienne, c’est plus facile et intelligent comme solution qu’un barrage de type marée-motrice, bien que l’énergie soit de même origine.
Les voies GTL sont tout à fait envisageables, en utilisant un cycle chaux.
a. on chauffe du calcaire CaCO3, ce qui va nous donner de la chaux vive (CaO) et du CO2 (qu’on récupère).
b. On mouille la chaux vive (ce qui dégage de la chaleur qu’on recycle) et on obtient de la chaux aérienne Ca(OH)2
c. En laissant la chaux aérienne quelques mois dehors, on fixe le CO2 de l’atmosphère en récupérant du CaCO3.
Bien sûr, il faut chauffer à 900°C, mais cela peut se faire avec des centrales nucléaires, et en plus on retire du CO2 de l’atmosphère ...
Le CO2 peut alors rentrer dans des process GTL pour obtenir des hydrocarbures.
En terme de matières premières, on a du CaCO3 en quantités gigantesques, de l’eau également en très grandes quantités et l’hydrogène dont on a besoin peut se faire à partir de l’eau, de la chaleur et des catalyseurs.
Une centrale nucléaire peut donc se transformer en usine de pétrole à partir de calcaire et d’eau.
Le gros avantage de produire de l’hygrogène ou des hydrocarcures à partir de chaleur plutôt que de l’électricté, c’est la facilité de transport et de stockage par rapport à celle de l’électricité.
Je n’ai pas trouvé sur internet quelque chose à partir de ce cycle que je viens de décrire, mais à part un coût énergétique important (fourni par la chaleur du réacteur nucléaire), cela tient debout avec 5 kilos de calcaire qui peut absorber environ 700g de CO2 atmosphérique pour arriver à environ 1m3 de méthane. en consommant 800g d’eau et 2m3 d’hydrogène. En plus, cela doit être faisable en continu en lit fluidisé avec sortie du CaO en tête.
..... je me demande si quelqu’un a fait un projet pilote là dessus dans le monde ?
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