Votre article fait l’hypothèse implicite que la "modernisation du marché du travail" (entendre "sa libéralisation") est inéluctable. Je ne partage pas cette opinion.
Cette "modernisation" n’a strictement rien apporté aussi bien en termes sociaux qu’économiques d’ailleurs à des pays tels que les Etats-Unis (aujourdhui, au début d’une récession historique) et l’Angleterre (dont le principe de libéralisme vient sérieusement d’être écorné aprés la nationalisation de la Northern) par exemple et il serait bon aujourd’hui d’ouvrir les yeux et de voir les terribles biais de la précarisation des emplois, qui finit par aboutir à une fragilisation de l’économie réelle.
Certes le concept de "flexisecurité" que vous sembler défendre, prévoit d’en annihiler les effets pervers mais cela ne me console guère de savoir que l’Etat, qui a décidé de prélever de moins en moins d’impôt tout en se trouvant dans une situation de quasi-faillite, va devoir encore prendre en charge cette nouvelle insécurité.
La question que l’on devrait véritablement se poser est : à l’egard des enjeux actuels, est-ce vraiment une nécessité ? Et est-ce vraiment le sens dans lequel on doit aller ?
On a une drôle de situation en france, qui nous promet pas mal de scizophrénie de la part de nos précheurs de bonnes paroles : alors que le libéralisme est en train de clairement réveler ses limites, nous venons juste d’initier notre cure sous la direction de notre historique président.
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