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Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 9 mai 2008 15:51

La question de l’immigration qui semble devenir un sujet d’inquiétude pour les Européens, la question qui est posée en France comme dans l’ensemble de l’Europe, n’est pas celle des « immigrés européens » mais est celle des « immigrés en provenance d’autres continents ».

 

 

Jusqu’au milieu de XXème siècle, les immigrés en France étaient des Européens. Cette immigration européenne existe depuis la nuit des temps et dans tous les pays d’Europe. Ces immigrés-là étaient dès la deuxième génération assimilés, car par leur culture, par leur religion, par leur apparence physique ils se fondaient dans la population au point d’en faire partie sans aucune distinction.

 

 

Notamment l’immigration européenne n’a pas créé des tensions extrêmes en introduisant une religion que les Français, et les Européens en général, en majorité n’appellent pas de leurs vœux.

 

L’arrivée massive des non-Européens et des musulmans, avec des références culturelles très différentes des références traditionnelles en Europe ou en France, provoque de forts changements dans les valeurs de référence de la société.

 

Ce qui est la cause du communautarisme, ce qui éventuellement pose problème, en France et généralement en Europe, ce n’est pas « l’immigration », c’est « l’immigration non-européenne ».

 

On en est à présent en France, et en Europe, à la 3ème génération de descendants d’immigrés africains (Noirs ou nord-africains), qui sont très majoritairement musulmans, et au lieu d’assimilation, d’adaptation au peuple et à la terre d’accueil, on constate l’inverse : ils imposent le changement de la société française et européenne selon leurs critères.

 

 

 

Sur ce thème vous pouvez lire l’article « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens » qui a été publié sur AgoraVox.

 

 

 

 

Adhérer à une civilisation demande des efforts. L’assimilation implique notamment la renonciation à la culture d’origine. Pensez-vous ou constatez-vous par exemple que les immigrés africains (Noirs ou nord-africains) et leurs descendants, qui sont très majoritairement musulmans, sont en train de massivement abandonner l’islam ? Les musulmans n’exigent-ils pas, de plus en plus fréquemment, que des mosquées soient érigées, en France et dans d’autres pays d’Europe ?

 

Actuellement les politiques au pouvoir dans les États membres de l’Union européenne, et dans les institutions de l’Union européenne, agissent en faveur de la globalisation planétaire ce qui inclut l’immigration massive des non-Européens qui sont en train de remplacer les Européens d’origine.

 

Certains politiques français de premier plan ont semble-t-il parfois eu quelques hésitations mais rien de concret n’a été fait pour effectivement arrêter les flux entrants d’immigrés non européens. Globalement, depuis quelques décennies, les politiques en place, de droite ou de gauche, n’ont fait que gérer l’accueil du flux massif et en vérité n’ont rien fait pour l’arrêter.

 

De sorte que peu importe si le général Charles de Gaulle a exprimé l’opinion suivante, en cette lointaine année 1959 : « C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns. Ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle. Mais à condition qu’ils restent une petite minorité. Sinon la France ne serait plus la France. Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. ». Et en 1963 le général Charles de Gaulle a précisé : « J’attire votre attention sur un problème qui pourrait devenir sérieux. Il y a eu 40 000 immigrants d’Algérie en avril. C’est presque égal au nombre de bébé nés en France pendant le même mois. J’aimerais qu’il naisse plus de bébés en France et qu’il vienne moins d’immigrés. Vraiment, point trop n’en faut ! Il devient urgent d’y mettre bon ordre ! ». Peu importe que quelques décennies plus tard Monsieur Valéry Giscard d’Estaing parlait d’« invasion », peu importe si Monsieur François Mitterrand a mentionné le « seuil de tolérance », peu importe si Monsieur Michel Rocard a estimé qu’il est impossible d’accueillir « toute la misère du monde ». Peu importe quelles ont été ces rares déclarations réalistes dans la bouche de ceux qui détenaient réellement le pouvoir, car le traitement laxiste a prévalu, souvent sous la pression conjointe d’une part des lobbies des milieux économiques qui voulaient créer ainsi la pression baissière sur les salaires et d’autre part des lobbies des droits de l’homme.

 

Sur ce sujet vous pouvez lire l’article « Mondialisme, croissance économique et avenir des Européens » qui a été publié sur Agoravox.

 

 

 

Une chose est certaine : les citoyens français n’ont jamais eu la possibilité d’exprimer démocratiquement, par vote direct, quelle est leur volonté sur les flux massifs d’immigration en provenance d’autres continents.

 

De même qu’ils n’auront pas le droit de s’exprimer en faveur ou contre l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne.


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