Monsieur,

Si vous avez raison sur le verrouillage de la France, l’exemple du Bresil est mal choisi. Leur taux de croissance correspond davantage a un effet de rattrapage des pays industrialises qu’a une bonne sante economique et sociale.

En ce qui concerne la France, son verrou est davantage marque par l’esprit de favoritisme et de nepotisme qui y regne. Ces coutumes theoriquement illegales bloquent systematiquement toute competence necessaire pour permettre a l’entreprise, nationnale ou privatisee, de progresser.
Ce favoritisme se retrouve a chaque echelon de l’entreprise. Chacun essaye de faire valoir un pouvoir qu’il pense detenir et est persuade de posseder un savoir faire unique et necessaire. Le favoritisme peut se manifester de manieres differentes. L’esprit de communaute dans le cadre d’une religion ( reconnue ou non), dans le cadre d’une adherence politique et/ou philosophique, dans certains cas ou le lien affinitaire est relativement faible, on assiste a de la corruption. Le prix va evidemment dependre du service demande.

La conclusion evidente est la mise l’ecart des elements honnetes et productifs. Les nouveaux venus vont etre exploites ou mis a l’ecart a moins de perpetuer ce systeme.

Quant a dire que la France stigmatise systematiquement l’etranger, c’est une theorie chere aux partis de gauche mais denuee de fondements. Peut etre gagneriez vous a mieux connaitre ce pays si vous y viviez.
Sur le traite europeen, seuls les personnes qui l’ont lu peuvent decemment en parler. Son rejet n’est pas du, contrairement a ce que vous affirmez, a une xenophobie rampante mais aux termes inacceptables utilises dans une supra loi qui manifeste des airs de totalitarisme. Bien entendu tout le monde n’aime pas forcement la democratie et certains peuvent lui preferer une autocratie, mais cette preference devient incompatible avec la liberte.