La presse quotidienne écrite va se marginaliser et peut-être même disparaître. Ne resteront que les journaux spécialisés et surtout les hebdomadaires. Ceci ne veut pas dire que les entreprises journalistiques vont disparaître. Les survivants seront ceux qui auront su prendre au bon moment le virage d’internet.
Prendre ce virage n’est pas une chose aisée car il faut multiplier l’audience par au moins 1.000 si l’on veut être rentable. Cela demande un changement de mentalité. Le journal ne peut plus se limiter à une catégorie socio-politico-professionelle restreinte. Dés lors, les journaux devront traiter des sujets pour tous les centres d’intérêt et pour tous les goûts, sans ostracisme. Il ne doit plus exister de « ligne éditoriale ». C’est sont existence même qui est entrain de tuer les journaux comme l’Humanité, Libération (de quoi ?), ou Le Monde. Le public ne veut plus être guidé par des bien-pensants qui lui expliquent comment il doit réagir. Ceci n’empêche en aucune manière le journalisme d’opinion à condition qu’il soit présenté comme tel dans une édition à large spectre. On doit trouver dans le même journal des points de vues contradictoires sur l’actualité. Le lecteur apprécie les belles plumes même si l’idéologie de l’article n’est pas la sienne. C’est trés difficile à admettre pour un chef de rédaction qui a ses convictions personnelles et plein de liens avec des groupes de pression mais c’est la condition de la réussite. Il doit êtrez capable de sortir de sa coquille.
Le Figaro est entrain de prendre ce virage. Ils font un gros effort pour équilibrer l’information.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération