Pour moi, le problème est mal posé.
La seule question, en regard du droit, est : la virginité est-elle une "qualité essentielle" de l’épouse ?
On notera qu’il ne s’agit, évidemment, QUE de l’épouse : à l’époux, rien n’est demandé.
Tradition ET religiosité ; les deux sont ici indubitablement mélés.
A quoi peut donc s’appliquer : mentir sur une "qualité essentielle" ?
Cacher, par exemple, qu’un des deux est séropositif ? Cacher que l’un des deux souffre d’une pathologie héréditaire ? Cacher, pour la femme, qu’elle n’est pas féconde, pour l’homme qu’il est stérile ?
On voit à quoi la virginité est ici associée....
Cette notion de "qualité essentielle" est, dans ce jugement, interprétée selon des critères tout à fait associés à la tradition, si l’on veut, en tout cas à la religion. C’est par rapport à ça que se pose le problème.
Ce que le droit a à préciser, c’est ce qu’il entend par "qualité essentielle" et, si on ne se référe pas à la religion, la virginité ne saurait en aucun cas être considéré comme qualité essentielle : juste un état provisoire.
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