Fixant l’ambre, blanchie de larmes
Les images tournent et s’amoncellent
Les visages, flous souvenirs,
Bousculent l’étreinte enivrée.
Planent les songes d’hier.
La nostalgie douloureuse répand
Les voix d’êtres chers,
Au fil des traverses geignantes.
Et la voie s’allanguit, se baigne
De grisantes vapeurs.
Le battement sourd inonde
L’espace du temps serein.
Défilent et gémissent au verre embué,
Les volutes émeraudes d’une funeste nature.
Encore ce battement sournois
Qui éveille et endort
Assoupissant les chimères
A jamais engourdies.
Hurlant de folie,
Le claquement brutal d’un train
Qui Croise en sursaut.
Viennent les lueurs d’une gare, d’un dépôt
Le réveil est soudain, la mousse s’étire
Délaissant, solitaire, le verre de l’oubli.
A Sandro, Merci
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