j’imagine que vous travaillez avec des musiciens au quotidien pour être aussi péremptoire. ceux là même qui nous font parvenir chaque jours des dizaines de maquettes et de démos parce qu’il savent que le disque reste le seul moyen pour eux d’exister. sans disque, pas de possibilité de décrocher des concerts ou de générer les autres revenus dont vous parlez.
la reconnaissance d’un artiste par tous les acteurs (tourneurs, producteurs de spectacles, éditeurs, illustrateurs sonores ...) d’un paysage musical, que vous connaissez visiblement beaucoup moins bien que vous ne le pensez, passe par le disque.
et un disque, ce n’est pas son support. c’est son contenu. son prix correspond avant tout à la juste rémunérations des auteurs, musiciens, techniciens, graphistes, la location d’un studio, frais de distribution (physique et numérique) et de promotion ...
pour finir, non je ne représente pas la variété. oui notre catalogue comprends de nombreux titres dépassant allègrement les 5 minutes. mettez vous bien dans la tête que les structures de production qui sont en train de crever sont d’abord les plus fragiles, celles qui proposent les musiques les plus originales.
c’est tellement facile de donner des leçons assis sur des certitudes ne reposant sur rien.
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