@ Frederic Lyon : (en passant, c’est -Melle- Anka ;) )
Si pour le mari la virginité est une "qualité essentielle" pour qu’il consente à se marier, que sa femme le sait (car elle a bien spécifié qu’elle savait que tel était le cas), et qu’elle lui ment, la confiance que définissent en fin de compte ces fameuses "qualités essentielles" n’est pas permise. Il me semble donc assez évident que le consentement n’a pas été donné en toute liberté par le mari puisqu’il n’avait pas des informations propres à lui permettre de consentir en toute bonne foi.
Prenons un exemple : un couple se marie mais l’un des deux a caché à l’autre qu’il est atteint d’impuissance sexuelle. Si le conjoint demande l’annulation, verra-t-on la presse, la classe politique, etc. s’offusquer de ce que la capacité sexuelle d’une personne soit une "qualité essentielle" de celle-ci ? Plaidera-t-on pour le maintien de cette union au nom de l’égalité entre les êtres ? Je pense que non. Car il ne s’agit pas de "qualités essentielles" qui seraient objectivement définies par la loi (elles ne font l’objet d’aucune liste si je ne m’abuse), mais de "qualités" qui sont à définir entre époux pour générer la confiance que présuppose la signature d’un contrat de mariage.
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