Ces divisions ont des causes très politiques, les modes de scrutins électoraux ainsi que les pressions en tout genre exercées par le système pour une bipôlarisation obligatoire de la scène politique pousse un certain nombre d’élus UDF à rester dans l’un des deux camps historiques, et donc à se désolidariser de la démarche d’indépendance de Bayrou.
Au delà des élus, l’important est de regarder un peu du côté des adhérents et des sympathisants. On constate par exemple qu’entre les 60 000 adhérents du Mouvement Démocrate et les 5 600 adhérents du Nouveau Centre, la comparaison est vite faîte. Il en va de même lorsque l’on s’intéresse à la popularité de François Bayrou et à l’écoute qu’il suscite dans les médias par rapport à la relative indifférence qui entoure un nouveau centre aligné sur la majorité de Nicolas Sarkozy.
En conclusion je pense que les personnes et groupuscules qui se désolidarisent du Mouvement Démocrate et qui critiquent Bayrou dans la presse sont peu nombreux et auront au final peu de poids sur la scène politique.
Si la démarche de construction d’un parti démocrate autonome n’est pas certaine de réussir, elle a au moins du sens et incarne une vision et un projet original. A côté, le sens de l’existence des autres entités est pour l’instant limité à affaiblir cette démarche.
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération