Merci Sisyphe de cette introduction. C’est toujours difficile de prendre la parole derrière un si brillant orateur, je vais pourtant tenter de présenter le point de vue d’un suppot du capitalisme et d’un valet de l’impérialisme.
Hum, hum....
La dette publique représente l’indispensable aiguillon qui pousse l’Etat à se réformer. Sans cette contrainte, les limites posées à l’émission de monnaie sont inopérantes. Démocratiques, elles ne sont que la guerre d’intérêts contre d’autres intérêts. Technocratiques ou bureaucratiques, elles n’ont jamais l’information nécessaire à la bonne décision.
On peut d’ailleurs se livrer à l’expérience de pensée suivante : que tous les acteurs, publiques ou privés soient autorisé à la création monétaire, et que ces monnaies soient livrées à la concurrence. On verrait alors les monnaies étatiques se dévaluer rapidement et perdre toute leur valeur. C’est que sans la contrainte de la violence étatique, une monnaie soumise aux arbitrages démocratiques ou technocratiques ne peut correspondre à l’anticipation sur les richesses crées.
La monnaie est entre violence et confiance (Aglietta). Toute la confier à la violence de l’Etat conduit à perdre la confiance. La situation telle qu’elle est n’est peut-être pas pure idéologiquement, mais elle a le merite de partir du monde tel qu’il est.
Je rends la parole au camarade Sisyphe.
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