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Ceri Ceri 15 juillet 2008 13:02

Merci pour ce point de vue.
Les interférences entre les droits nationaux et le droit européen sont innombrables, au point que le grand paradoxe (les constitutions nationales priment t-elles sur le droit européen) n’est pas encore résolu.
En Belgique, en droit, on apprend que même un règlement européen est supérieur à la constitution nationale...

"Le traité européen est donc mort, avec le « non » irlandais, comme il était mort avec le « non » français en 2005, ou avec le « non » parlementaire à la proposition française d’une défense commune."
D’où, effectivement, ce genre de débilités : en droit national le traité est mort. Mais selon le droit européen tel qu’il existe, on s’en fout.

Le but même de l’Europe est de nous imposer un pouvoir supranational, et si possible qui décide dans tous les domaines.

Et puis en France, Sarko a agi de manière inconstitutionnelle : on doit avoir un référendum pour chaque modification de la constitution. En théorie on pourrait porter plainte aussi.

C’est ça qui est "marrant" : la théorie, à la révolution, c’est que le peuple souverain a remis sa souveraineté à des représentants, qui tirent leur légitimité de leur élection ET du fait qu’ils assurent le bien être commun.
Aujourd’hui, on vote pour des gens qui usurpent littéralement le pouvoir, et qui en plus ne peuvent rien faire puisqu’ils ne font qu’appliquer les lubiues de quelques gugusses àla commission européenne.

Où est la légitimité d’un tel système ? Il n’y en a plus : on a rompu le contrat entre les dirigeants et la population. Les dernières prérogatives qui restent à nos Etats, c’est la sécurité, l’ordre public, et le fichage de la population.


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