Après avoir passé de nombreuses années dans des grands groupes français ou européens, force est de constater que la seule mesure de la décision de lancer ou non un projet est un simple R.O.I. dont l’horizon temporel se réduit comme une peau de chagrin.
Combien d’actionnaires, de codir, de DG ou autres PDG ont recalé des projets d’innovation parce que la valeur potentielle futur était par trop éloignée. Nombre de grands groupe ont l’oeil rivé sur leurs résultats à 3 ou 6 mois. Seuls quelqu’uns ont su garder cet esprit entrepreneurial, les autres sont des gestionnaires (j’en veux pour preuve le fait qu’en France on confie souvent les rênes de grand groupes à des gens qui ne connaissent strictement rien au métier proprement dit de l’entreprise dans laquelle ils sont parachutés).
Aujourd’hui je crois beaucoup plus à la PME comme lieu de maîtrise et de dynamisation des énergies.
Ce qu’il manque aujourd’hui au système, ce ne sont pas les inventeurs, mais plutôt les business partners, capables de monter et de financer les projets qui leur sont présentés ; bien sûr, en acceptant le postulat que certain d’entre eux ne feront que coûter de l’argent ...
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