Je commence sincèrement à en avoir plein le dos de tous les diatribeurs qui nous prédisent que cette réforme est l’avènement d’une quasi-dictature en s’appuyant sur des ÉLÉMENTS QUI EXISTENT DÉJÀ DANS LA CONSTITUTION !! Parmi les six "dangers profonds" sur lesquels cet article prétend attirer l’attention, il y en a trois qui sont déjà en vigueur depuis longtemps et qui le seraient restés si la réforme n’avait pas été adoptée. La possibilité pour le Président de causer devant le Parlement n’a quant à elle rien de bien dramatique. Et je ne vois pas en quoi le fait que l’ordre du jour soit partagé entre le gouvernement et la majorité parlementaire serait pire que le fait qu’il reste le quasi-monopole du gouvernement.
La vraie critique qu’on peut adresser à cette réforme, c’est de s’être refuser à certaines modifications importantes (non-cumul des mandats, élections des sénateurs...). Mais ce n’est pas une raison pour la vouer aux gémonies et encore moins pour la refuser... et conserver un système moins bon.