Quand on parle d’argent public dépensé. Je rappelle souvent ce témoignage du passé qu’est la fable de Lafontaine : "Le Chien qui porte à son cou le dîné de son Maître" dont je vous copie ici la dernière strophe, mais le reste vaut la lecture :
"Je crois voir en ceci l’image d’une ville
Où l’on met les deniers à la merci des gens.
Échevins, prévôt des marchands,
Tout fait sa main : le plus habile
Donne aux autres l’exemple, et c’est un passe-temps
De leur voir nettoyer un monceau de pistoles.
Si quelque scrupuleux, par des raisons frivoles,
Veut défendre l’argent et dit le moindre mot,
On lui fait voir qu’il est un sot.
Il n’a pas de peine à se rendre :
C’est bientôt le premier à prendre."
En grand poète, vous saurez apprécier.
En tout cas, les magouilles ne sont pas nouvelles, et je suis sûr qu’on trouverait des témoignages plus anciens que Lafontaine. Ce n’est pas le "sarkozisme" qui rend la relation entre les hommes et l’argent immorale, c’est juste que l’argent tel que nous l’avons inventé et ses règles d’utilisation ne sont pas l’outil optimal pour le bien-être de "la masse". Par exemple, l’héritage, le crédit, la bourse etc.
Je ne suis pas économiste, mais j’imagine bien le genre de problèmes qu’il y a à chercher des "bonnes règles".
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