Bien oubliés ceux qui, bien avant lui, dénoncèrent le Goulag et qui étaient, pour beaucoup, des révolutionnaires croyant sincèrement en leur cause mais qui n’avaient pas compris quel était le but réel poursuivi par les nouveaux maîtres du pays, les nomenklaturistes.
Anton Ciliga, a écrit un bouquin passionnant "Au Pays du grand mensonge" suivi d’un autre "Sibérie terre d’exil" sur ses années de déporté en Sibérie dans lesquels il brosse un tableau saisissant de l’URSS des années 20 et 30 et où il montre la vie quotidienne des Russes ordinaires sous ce régime du capitalisme d’État où l’exploitation des travailleurs et des paysans était sans bornes.
Tout ça au profit de ce gigantesque complexe militaro-industriel, édifié par la nouvelle classe au pouvoir et son chef Staline, pour réaliser ses ambitions de domination mondiale. Les Partis communistes mondiaux n’étant utilisés que dans ce but.
A noter que des hommes comme Ciliga ne sont, contrairement à Soljénitsyne, jamais devenus des hommes de droite... La dernière fois que j’ai eu l’occasion de l’entendre, c’était en 1981, au Palais des Glaces à Paris, près de la place de la République...
Ce petit homme était un géant... Il y en eut bien d’autres mais les médias ne les ont jamais courtisés...
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