Répartition des sexes et courbes de Gauss : la loi des genres.
Les deux sexes se répartissent en ce qui concerne les caractéristiques mentales et psychiques, sous forme de nuage de points autour de deux axes, masculin et féminin, ( on devrait dire mâle et femelle), formant ce que l’on appelle des courbes de Gauss. Ces courbes en forme de cloche, sont symétriques et ont une intersection et une partie commune, dans leur branche descendante. Le bout de chacune des deux courbes rejoint le centre de la voisine. Autrement dit, une femme ayant les caractéristiques psychiques et mentales masculines très marquées a des chances d’être de façon caricaturale plus masculine, psychiquement et mentalement, qu’un homme et vice versa pour un homme ayant des caractéristiques féminines. Dans ces cas, bien précis, l’homme et la femme se situent donc au centre de la courbe opposée. Ce phénomène est connu, et bien sûr, il n’y a aucun jugement moral à porter.
La première question qui se pose, que faut-il entendre par caractéristiques masculines et féminines ? Quels sont les éléments qui sont apportés par la culture et qui sont souvent décriés ? Mais il ne faut pas oublier que ces éléments sont aussi la traduction en langage social, d’archétypes très forts ? Cette éventualité est d’autant plus vraie, que pour un non spécialiste, ces archétypes "traduits en langage culturel" sont souvent de visibilité réduite.
Lorsque Simone de Beauvoir affirme "que l’on ne naît pas femme mais qu’on le devient", cette constatation est probablement vraie en ce qui la concerne, et cela dépend évidemment de sa position sur les courbes de Gauss. Mais une généralisation est-elle acceptable intellectuellement ? Ne relève-t-elle pas plutôt du domaine de la politique et du militantisme ?
Voilà des questions qui sont systématiquement éludées, au profit d’une seule courbe de Gauss médiane qui elle, de toute évidence, n’existe pas, à moins d’accepter parmi les courbes de Gauss un nouveau type de courbe à dos de chameau...
L’affirmation, la plus vrai et la plus acceptable intellectuellement, est que l’on naît plus ou moins mâle ou femelle, Mai le gros des nuages statistiques, se situe autour des deux axes, mâle et femelle, et cette constatation a le mérité de se vérifier en éthologie.
La phrase trés célèbre et trés belle de Simone de Beauvoir, relève de la littérature, et mérite interprétation…
Eric de Trévarez
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