Excellent article : le corps transformé en machine à produire des performances immédiatement monnayables sous forme de commerce spectacle ne peut être qu’un corps méprisé et méprisable et en cela corps-machine infiniment exploitable aux dépens même de la santé et des équilibres physiques et psychologiques à moyen et à long terme.
Le corps auto-aliéné du sportif devient le modèle valorisé et valorisant de l’exploitation capitaliste elle-même et de ce fait consentie : Le comble de l’aliénation est alors atteint en tant que servitude volontaire ou désirée (La Boétie).
La drogue chimique n’est qu’un indice expressif de cette drogue qu’est le désir nécessairement aliénant de la performance à tout prix...L’une ne va pas sans l’autre.
Capitalisme et éthique du désir
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