@jullien
Il faut toujours faire attention aux chiffres, car ils sont parfois piègeurs ...
Pour la remarque de "bon sens", oui, nous rejettons du CO2 de par nos activités. C’est indéniable. mais votre raisonnement ne tien pas compte que du CO2 est piégé. Et cela on en est certain, puisque l’augmentation de CO2 mesuré dans l’atmosphère n’est pas du tout proportionnel à l’augmentation du rejet de CO2, quelques soient les mesures (dont certaines contestées) que l’on prend.
De plus, il y a d’autres sources d’émissions de CO2, et même de méthane du fait du réchauffement (permafrost) qui ne sont pas compatibilisés encore.
Bref, de combien le CO2 anthropique est-il responsable parmi tous les CO2 ?
Et de combien le CO2 est-il responsable parmi tous les GES
Pour ce qui est de l’argument de l’eau, vous avez oublié de dire que le taux de production de vapeur d’eau est estimé à 12 millions de tonnes par seconde. Il est donc vrai que le temps de séjour est faible, mais le taux de renouvellement est gigantesque. En comparaison, le taux de production de CO2 anthropique est d’environ de 1600 tonnes par seconde.
La vapeur d’eau est en faible quantité, mais son effet de serre (le pRG) est 8 fois plus important pour l’eau que pour le CO2. C’est à dire qu’une augmentation de 1% de l’eau en troposhère est de l’ordre d’une augmentation de 20% du CO2 (du fait que 70% de l’effet de serre est dû à l’eau et environ 25% au CO2)
Mais le plus important, c’est que vous dites que le taux de la vapeur d’eau est stable, ce qui semble inexact d’après les mesures des ballons sondes de Boulder en tropopause et troposhère (comment se fait-il qu’il n’y ait d’ailleurs pas plus d’études sur le sujet) ?
Enfin, vous dites que l’activité humaine na pas dinfluence sur le taux de l’eau, ce qui semble être contredit par les études scientifiques actuelles, en particulier avec l’eau vapeur rejettée par les avions en haute atmosphère (la tropopause varie entre 8 et 1km et les vaions volent en gros autour de 10km). Le GIEC dit siplement qu’il ne tient pas comte de la vapeur d’eau produite par les avions (ce qui a un effet négatif du l’effet de serre) sauf pour les effets de trainées gazeuses (qui diminue l’effet de serre par albédo).
En passant, c’est un nouveau sujet de réflexion, l’activité humaine est particulièrment mise en cause par le GIEC, mais pas l’activité aérienne qui risque d’avoir un effet terrible (sans que ce ne soit prouvé actuellement, ni dans un sens ni dans l’autre), chose que l’on retrouve dans un des premiers effets de rapport du GIEC (le protocole de Kyoto) danslequel le CO2 des avions n’est pas pris en compte dans les quotas limitant les rejets de CO2 des pays ...
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