La croissance économique est avant tout un indicateur. Si elle peut servir de support à des objectifs chiffrés, elle ne saurait être une fin en soi.
Un peu comme le seul de pauvreté. On parvient à le faire reculer mais pour beaucoup, sortir de la pauvreté signifie découvrir la misère (ex je gagne tant par jour, mais je suis déraciné et ces nouveaux moyens ne me permettent pas de survivre dans ce nouvel environnement).
Comme à chaque grande crise se pose la question du changement de paradygme.
Et pour moi, nous n’avons pas affaire à une crise économique mais à une crise de l’économie (http://blogules.blogspot.com/2007/07/mondialisation-du-free-market-au-fair.html ). Sur le fond, nous ne sommes même pas encore entré dans cette crise puisqu’aucune vision stratégique digne de ce nom n’a été proposée. Je n’ai rien vu pour le moment qu’une série de mesures tactiques et un festival de dénis et de démissions intellectuelles (palme d’or pour le tandem Bernanke-Paulson : http://e-blogules.blogspot.com/2008/07/this-is-not-financial-crisis.html ).
Il est temps de réhabiliter l’économie au sens noble, d’étudier l’activité humaine et ses impacts de façon plus saine. De ne plus réduire le pilotage économique à la seule logique financière.
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