Je lis << Nicolas Sarkozy et son vocabulaire « guerrier » >>, dans l’article de Yves Bordenave et Mustapha Kessous, Le Monde (nouvelle formule !) du 8 novembre 2005, article bien complaisant avec les incendiaires.
Cela fait plusieurs jours que l’on sait que :
1. Nicolas Sarkozy avait repris le mot utilisé juste avant par une habitante d’Argenteuil.
2. Azouz Begag avait aussi utilisé le terme ; voir Le Monde du 8 mai 2002
3. Malek Boutih aussi ! voir Le Monde du 13 juin 2002
J’ajoute qu’à voir le cours des événements, incendies de véhicules, d’écoles, de bibliothèques, de commerces, d’églises ; agressions ayant fait deux morts ; le terme apparaît comme parfaitement approprié.
S’il y a quelque chose à reprocher à Nicolas Sarkozy, c’est d’abord d’avoir lui-même contribué à l’installation d’une « police de la parole » en acceptant la loi anti-propos homophobes et en justifiant les poursuites contre le député Vanneste. C’est ensuite d’avoir été incohérent dans la lutte contre la délinquance en supprimant la prétendue « double peine » et en maintenant sur le territoire français des étrangers délinquants récidivistes.
L’enjeu des émeutes, c’est la conservation de notre liberté.
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