A l’auteur
Plutôt que de dissoudre le Luxembourg, il faudrait que les pays européens se mettent d’accord sur une législation commune en matière bancaire et fiscale, de manière à limiter l’évasion fiscale, la concurrence fiscale à outrance et le blanchiment de l’argent du crime, et à favoriser la coopération entre les banques et la justice. Même si le Luxembourg perd son indépendance, d’autres pays prendront le relais. Il y a d’autres paradis fiscaux en Europe : le Lichtenstein, Monaco, mais aussi, dans une certaine mesure, la Belgique. Le vrai problème n’est donc pas le Luxembourg, mais l’absence de volonté politique dans les grands Etats européens. D’ailleurs, le Luxembourg abrite de nombreuses filiales des banques européennes (comme BNP-Paribas, par exemple). Le problème est donc autant français, allemand, anglais, espagnol que luxembourgeois. Derrière le cas du Luxembourg, il y a l’Union européenne, dont les principes fondamentaux sont contraires à un contrôle démocratique des flux financiers. Si, sous une pression populaire, l’Union européenne changeait radicalement de nature, il n’y aurait plus de paradis fiscaux en Europe. Evidemment, le problème ne serait pas radicalement résolu, puisqu’il existe de tels territoires en-dehors de l’Europe, mais le mal serait tout de même atténué.
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