• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Annie 25 octobre 2008 21:33

@Leila,
L’année de mon bac en 1973, dans mon lycée de province, nous avions monté un spectacle pour lequel une troupe de chant amateur avait été invitée, le Glee Glee Club (je mets le nom parce que peut-être quelqu’un se reconnaitra). C’était un groupe du Lycée la Martinière de Lyon de la classe de lettres supérieures. C’était pour moi comme pour les autres élèves de mon lycée la première fois que nous entendions parler de cette filière. Nous n’étions pas particulièrement des ploucs, mais la nouvelle n’avait pas réussi à parcourir les 50 km qui séparaient Lyon du lycée de Roussillon. Cela m’a tenté de continuer à faire des études plus générales, et sur dossier j’ai été acceptée. Nous avons été accueillis par un discours du principal qui nous expliquait que nous faisions partie de l’élite (et je dois dire que la Martinière n’était même pas l’une des plus prestigieuses écoles préparatoires de Lyon, car il existe aussi une hiérarchie entre elles, et c’est un petit monde où tout le monde connaît sa place). Ce que j’ai trouvé le plus dur personnellement est d’avoir à suivre 40 heures de cours par semaine sans compter le travail à côté tandis que les copains qui avaient choisi l’université se la coulaient plus douce. j’ai fait mes deux années, et j’ai réintégré ensuite le système plus traditionnel. 
Dans un certaine mesure, ce n’était pas mon truc. Mais d’un autre côté, jamais par la suite je n’ai rencontré des profs du calibre de ceux qui enseignaient en classes prépa. Cela faisait longtemps que je n’avais pas repensé à tout cela, mais en littérature et philosophie, nous avions des profs qui n’entraient dans aucun moule et qui ont été pour moi totalement libérateurs.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès