La bulle des dérivés c’est « la bombe hyperinflationniste qui achèvera le système financier international. A moins de fermer les marchés de dérivés – c’est à dire de dégager ces produits de jeu des bilans financiers – on entretient les illusions. Il est temps de rompre le silence au sujet des dérivés. Le marché fou des dérivés a effet de levier est le véritable facteur hyperinflationniste. C’est ce qui nous tue. C’est le grand crime d’Alan Greenspan ».
D’après les données les plus récentes, publiées le 30 juin 2008 par le Bureau de contrôle de la monnaie (OCC - l’agence fédérale américaine qui supervise l’activité bancaire nationale) les trois plus grandes banques américaines - JP Morgan Chase, Bank of America et Citigroup – détiennent 179 400 milliards de dollars de contrats dérivés…Les actifs de ces trois réunies ne dépassent pas 5 600 milliards !
Pour la Banque des règlements internationaux (BRI), l’ensemble du marché des dérivés et des ventes au gré à gré serait de plus de 675 000 milliards. Mais ces chiffres officiels sont certainement sous évalués, puisque déjà, selon les données de François Morin publiées dans Marianne, les produits dérivés représentent au moins de 1 406 900 milliards, ce qui recoupe l’estimation la plus basse de John Hoefle, rédacteur économique de l’Executive Intelligence Review (EIR).
« Tant qu’on ne s’occupera pas de cette bulle des dérivés, qui ne peut pas et ne doit pas être renflouée, on se fait des illusions. L’heure est venue pour Hank Paulson d’avaler la pilule : la mise en redressement judiciaire de tout le système financier basé sur le dollar. La première étape dans cette réorganisation, sera d’annuler ces millions de milliards d’obligations dérivées. Sans ça, la planète est condamnée à vivre un période très sombre, similaire à l’âge des ténèbres provoqué par l’effondrement du système bancaire Lombard au 14e siècle ».
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