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En réponse à :


frédéric lyon 17 octobre 2008 18:39

De Pehachem :

"L’être humain est égoïste par nature et ne coopère que s’il y trouve un intérêt

Je suis malheureusement assez d’accord.

Mais je garde cependant espoir que nous soyions capable d’apprendre rapidement à mieux estimer notre intérêt"

....................................

L’être humain a souvent intérêt à coopérer avec ses semblables, c’est un animal plutôt coopératif de nature, et cette caractéristique a été sélectionnée par l’Evolution.

Disons que la coopération est dans son intérêt bien compris, ou bien qu’il coopère pour d’autres raisons que le pur altruisme !

Je me souviens d’un jeu d’ordinateurs qui avaient été organisé entre plusieurs universités américaines. 

Chaque équipe d’étudiants devait présenter un programme informatique de sa conception, qui serait opposé à tous les autres programmes de chacune des autres équipes, dans un jeu simulant la coopération et la non-coopération (les règles du jeu seraient un peu longues à expliquer ici).

Les étudiants pouvaient concevoir leurs programmes de façon à ce qu’il soit plus ou moins coopératifs en fonction de l’attitude, elle-même plus ou moins coopérative, des programmes qui leurs seraient opposés.

Le programme qui a remporté le jeu était un programme plutôt coopératif (il commençait chaque partie avec une attitude coopérative), mais surtout qui prenait bien soin de répondre du tac au tac à toute attitude non-coopérative du programme qui lui était opposé, avec une réponse immédiate et dont l’hostilité était exactement proportionnelle à la trahison dont il avait été victime.

Ce programme a triomphé de tous les programmes plus coopératifs et moins coopératifs que lui.

On constatait en particulier que l’attitude (oeil pour oeil) de ce programme était celle qui lui permettait de ramener les programmes moins coopératifs dans le droit chemin de la coopération plus rapidement que les autres.

Et c’est cette aptitude à modifier dans un sens coopératif les comportements de ses adversaires qui lui permettait de remporter le jeu.

Dans la mesure où ce jeu simulait les relations sociales dans les sociétés humaines (ce qui pourrait être discuté, bien sûr), la conclusion qu’on semblait pouvoir en tirer était que les individus qui connaissent le plus grands succès et les plus grands gains (matériels) dans les sociétés humaines sont ceux :

1) qui affichent clairement une volonté de coopérer.

2) Et qui répondent du tac au tac aux agressions, sans délai, et avec une réponse hostile exactement calquée sur l’intensité de l’agression dont ils sont les victimes.

Tous ceux qui répondent avec un délai (la vengeance est un plat qui se mange froid), ou qui répondent de façon trop faible ou trop forte à une attaque, sont perdants.


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