Je comprends ce que vous dites et ne suis pas loin de partager votre opinion quant à l’aspect consumériste d ’une enceinte de football. Le fait est qu’il y a également des relations d’ordre social au sein même des kops de football (exemple du public pro communiste en italie ou bien fasciste). Il y a une sociation de personnes qui parfois va bien au-delà du simple groupes de potes bourrin devant un match. Ce soir là au stade de France c’est vrai qu’il devait y avoir un aspect supporter (les gamins s’étant sans doute chambrer toute la semaine autour du match) que je n’ai pas analysé ni même mentionné à tort mais il pouvait aussi avoir l’expression d’une frustrtation spontannée, pas forcémment construite consciemment (tous ne se sont pas dit "je vais siffler la marseillaise parce patati patata) mais juste l’expression d’un rejet interiorisé de toute forme d’institution rammenant à l’Etat qui est perçu comme oppresseur plutôt que salvateur.
Je pense que la faille de mon texte est d’avoir privilégié la forme sur le fond (dure alchimie) et visiblement le message que je pensais faire passer (si tant est que j’ai à faire passer un message) était celui de dire qu’un évènement à priori simple est récupéré par deux parties pour développer des discours intelligibles à première vue mais au final pleins de contradiction et que les plus véhéments (les indignateurs permanents) reprochent un manque de réflexion alors que eux aussi sont dans un cas de déni de toutes formes de pensée. Nous étions dans une lutte des symboles, je voulaas montrer cette subjectivité du symbole et que finalement derrière un symbole chacun y met ce qui veut : pour certain la marseillaise est signe de république pour d’autres c’est devenu au fils des années le symbole d’une institution dont ils s’estiment exclus, d’autres vont voir les sifflets comme l’incompatibilité culturelle (réaction épidermique) là où un malaise social s’exprime. Je pense donc que j’ai pas assez axé mon analyse sur cette subjectivité du symbole qui finalement devient uin rouage de notre système médiatique.
Après relecture, confrontation d’avis, je reconnais des imprefections en effet dans un article qui ne se prétendait pas forcément sociologique. L’ambition était de montrer les différents discours qui avait ressurgi lors d’un fait comme celui-ci. je retravaillerais surement l’article pour étayer et rentrer en finesse dans cette relation au symbole. Je vous remercie en tout cas pour le dialogue entammé constructif, selon moi. Les récations à ce post (j’ai gagné un séjour au bagne quand même) montrent comment le traitement d’une affaire peut faire surgir les pensées d’une époque ets ervir de prétexte à exprimer sa pensée. La sociologie c’est le doute, cultivons le un peu. L’erreur fut peut être de suivre le rythme médiatique.
Bien à vous
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