Quand j’ai atteint la cinquantaine, je me suis plongé dans un précis de philosophie que j’avais en terminale et je suis tombé sur un texte d’Emile Boutroux et la phrase suivante m’a profondément marqué :
« Ce que nous appelons les lois de la nature est l’ensemble des méthodes que nous avons trouvées pour adapter les choses à notre intelligence et les plier à l’accomplissement de nos volontés » (de l’idée de loi naturelle)
Plus récemment j’ai lu le livre de François Flahault « le paradoxe de robinson » et j’en ai retenu que l’espèce humaine s’est développée parce qu’elle vivait en société (troupeau au début de l’espèce).
Et j’en viens à me dire en paraphrasant Emile Boutroux, « ce que nous appelons droits de l’Homme est l’ensemble des règles que nous avons créées pour enfouir nos origines tribales au plus profond de notre mémoire de manière à libérer nos égoïsmes et à concevoir le libéralisme comme dogme dont les implications sont compatibles avec un développement harmonieux de l’espèce humaine »