Ce qui est scandaleux dans l’histoire ce n’est ni le traitement journalistique ni les méthodes employées,
mais le traitement indigne qu’on inflige aux personnes âgées.
Le deuxième scandale est qu’il ne faudrait pas en parler parce que certains pensent que ces "révélations" sont "trash".
Les journalistes qui se présentent comme tels pour un reportage dans une de ces maisons de retraite se voit éconduit : "circulez, il n’y a rien à voir".
S’il n’y avait rien à cacher, elles ouvriraient leurs portes. Dans un monde clos on peut agir à sa guise et les "contrôles" de la DASS qu’on nous a montré sont ridicules : on regarde les frigos, les locaux mais ON NE SE PREOCCUPE PAS DES PERSONNES.
C’est un peu comme si, à partir du moment où elles mettaient le pied dans une de ces maisons, les personnes âgées cessaient d’exister, comme si elles étaient déjà mortes ou devenues des objets inanimés mis à l’écart qu’on traite sans ménagement.
On les dépossède de leurs papiers et de leur dignité et le manque de respect de l’être humain devient la règle.
A partir du moment où l’on devient "inutile" attendons nous à subir des maltraitances verbales et physiques.
Il paraît que tout le monde est au courant, mais personne ne fait rien pour y remédier.
Pire, il ne faut pas en parler sous peine de faire du journalisme "trash", ou alors à mots couverts, parce que dans l’histoire, c’est cela qui est important, pas les petits vieux !
Notre société est vraiment idéale par son humanisme !
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