Les ressorts naturels de l’amérique sont aujourd’hui limités par de sévères contraintes. Tout d’abord, une part importante de l’industrie est partie dans les pays à bas coût et ce n’est pas évident de reconstruire ce qui a été perdu. On a le même problème en France. Ensuite, contrairement à ce que vous écrivez « Ce dynamisme est encore amplifié par une immigration de qualité qui vient renforcer les forces vives du pays en s’intégrant de façon remarquable. » l’immigration est le principal facteur de régression des américains. Par exemple, si tous les latinos étaient un facteur de dynamisme, alors expliquez nous pourquoi l’Amérique Latine est à la traîne depuis 500 ans. Quand à l’intégration "remarquable" il n’y en a absolument aucune. Dans les Etats du sud on parle maintenant plus l’espagnol que l’anglais. En guise d’intégration on fait mieux.
C’est vraiment curieux ce point de vue extrêmement répandu qui consiste à croire que ceux qui n’ont jamais rien fait de remarquable chez eux pendant des siècles vont devenir soudain, par le simple fait d’un déplacement géographique, une force motrice dans un pays qui les a distancé depuis longtemps.
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