Depuis longtemps je doutais de la fiabilité des « expertises » psychologiques. Non seulement sur le plan judiciaire mais aussi sur le plan du recrutement professionnel et de l’enseignement notament en ce qui concerne les Commissions d’Éducation Spéciale.
Si cette débâcle pouvait entraîner une refonte approfondie du recours à l’expertise psychologique comme aide à la prise de décision qui ne se limite ni à la sphère judiciaire ni à la stigmatisation de personnages carricaturaux -faire rire un jury d’assises et un Avocat général est une première dans les Annales judiciaires- la République issue des Lumières aurait fait un grand pas.
À l’exception de l’homéopathie et de la vulgate psychanalytique, la Médecine moderne a depuis longtemps éliminé les Dafoirus, il convient que la Psychologie en fasse de même.
Modestie, rigueur intellectuelle et scientifique, probité morale sont des impératifs auquels ne peut échapper une profession qui émargent aux deniers publics directement ou indirectement -la qualité d’expert est un plus pour constituer une clientèle privée.
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