Remarquons que Matthieu Gallou, le président du département de philosophie de l’Université de Bretagne Occidentale (Brest), donne lui aussi dans l’apologie de Heidegger, en compagnie d’ailleurs de ses amis François Fédier et Pascal David. Je vous invite à vérifier cela sur le site http://parolesdesjours.free.fr/scandale.htm#David,
où vous pourrez d’ailleurs lire sa lettre à Télérama « Tu quoque… ou la dictature du « on » ». De Heidegger, Gallou nous décline les poncifs habituels, que c’est « l’un des penseurs les plus importants du 20ème siècle », « un penseur […] décisif ». Il nous avoue même qu’à ses yeux l’engagement national-socialiste de Heidegger (ce que Heidegger appela « grosse Dummheit », sa grosse bêtise (un propos Gallou ne manque bien entendu pas de citer) – rien que ça !) qui resta membre du parti nazi jusqu’à la fin de la guerre (mais, oui, Monsieur Gallou, ces choses doivent être rappelées) est une chose qui se discute « entre lecteurs attentifs de l’œuvre, entre historiens consciencieux, plus sensibles à leur devoir d’intelligence qu’à leur appétit de notoriété ou de scandale, bref entre hommes qui osent dire « je » ! » : ce n’est pas l’affaire de la racaille.
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