Ce qui m’a toujours stupéfié, c’est la psychologie de bazar qui forme le socle de la plupart des théories économiques à la mode. Je n’en veux pour exemple que le repentir public de M. Greenspan qui avoue devant le Congrès US qu’il s’et trompé. Et pendant si longtemps, et avec lui la fameuse école de Chicago, sur la liberté des marchés, quels qu’ils soient, l’apologie du laiser-faire total qui ne voyait dans l’Etat qu’un boulet. Et qui offraientnt l’image d’une société en devenir où le capital, livré à lui-même, serait une source infinie d’harmonie et de bien-être.
Cette sorte d’angélisme, d’appel à la bonne volonté des acteurs économiques s’auto-réglementant n’a été, et n’est encore qu’une immense imposture destinée à pérenniser la spéculation financière pure. On voit ce qui est arrivé.
Cette imbécillité de générations d’acteurs économique ne visait qu’à gagner du temps, ressort ultime des affaires dans un casino mondial restant sans contrôle.
L’auto-réglementation n’est qu’une incitation à créer des oligopoles, à se livrer à des fusions-acquisitions, bref, à créer des géants prédateurs qui rançonnent les corps politique et social.
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