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En réponse à :


viking 7 novembre 2008 00:29

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Olga j’apprécie votre humour. Mais avant il faut attraper la vache et trouver un boucher... mais non !!! Il n’est pas là le problème. Il faut manger tous les jours et pour manger, il faut en avoir envie.

J’ai dit plus haut que j’étais en phase finale. Je n’aurais pas dû parce que la dernière fois que j’ai vu un médecin ça remonte à trois ou quatre ans. Je n’ai donc pas d’avis médical sur mon état actuel. Tout ce que j’ai voulu dire, c’est que je ressentais que ça ne pouvait plus continuer sinon, j’y passe. Voilà, c’est tout.

Quant à Papy qui nous a dis que l’anorexie était une maladie grave. Non, car on peut guérir du jour au lendemain tout dépend de la volonté. C’est un choix. Traiter les anorexiques de malade, c’est la pire chose que vous puissiez leur faire. Avec un tel jugement, vous risqueriez de perdre contact avec eux et prendre le risque qu’il vous rejette. L’anorexique est un hyper conscient. Toute son attention est retournée au dedans de lui-même sur les manifestations internes ou sur les phénomènes intrinsèques ( l’essence des choses ) Il doit s’oublier et pour s’oublier, il faut lui donner un but dans la vie qui le pousse à penser à autre chose, à regarder vers l’extérieur. Il ne faut donc pas le juger car le jugement le pousserait encore à réfléchir sur lui-même. Or l’anorexique ne fait que ça : réfléchir.

Si vous examiniez la vie de Gandhi, vous allez vous apercevoir qu’il était anorexique. Il s’est maintenu en bonne santé parce qu’il savait s’alimenter avec le minimum vital. Il en va de même avec le Christ que les premiers chrétiens représentaient comme étant très maigre. Ne prêchait-il pas le jeune pour acquérir de la sagesse. Il en va de même avec saint Jean Baptiste qui ne se nourrissait dans le désert que de sauterelles et de miel sauvage.

Quant à moi, je n’ai pas atteint la sagesse et il serait bon que je me donne un but pour que ma vie ait de nouveau une signification.

T’inquiète donc pas pour moi. Il faut seulement que je fasse mon choix entre vivre ou mourir maintenant. La question, tu vois, papy, bien qu’elle soit inquiétante, elle ne m’angoisse pas et je garde toute ma sérénité car c’est la vie qui l’emportera, crois-moi, je vais revenir en pleine forme uniquement pour te faire rigoler dans la pires des situations.

 


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