On peut proposer tout ce qu’on veut ici, rien ne bougera. Ni le train de vie pharaonique de nos z’élites, ni les pauvres, ni les classes moyennes ni rien ni personne. Les pauvres ont la trouille et ont tendance à s’isoler, surtout ils ne croient plus aux bavassages de la petite gogauche qui leur a tourné le dos depuis des lustres. Les classes moyennes ont encore trop à perdre pour se risquer dans une très hypothétique insurrection. Elles préfèrent croire que le PS leur sauvera la mise à la prochaine alternance. La révolte, elle se borne aux brèves de comptoir. Le mécontentement, c’est une seconde nature chez le Français. L’activisme ? Que le copain balance le premier pavé. La crise ? On a l’habitude dans ce pays des crises à répétitions, une de plus une de moins... Pour y remédier, eh bien on fera comme d’hab, on sombrera dans la dépression collective, on prendra des médocs, on se suicidera. Mais agir collectivement ? Jamais. Déjà, il faudrait qu’on soit quelques-uns à y croire. Or en quoi croit-on encore dans ce pays ?.............................
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