Quel dommage que tout cela soit écrit en gras. Est-ce pour souligner la vanité du propos ? Je lis : ""Notre ami nous met de la musique de Wagner dont il est amateur, ne ratant pas un festival de Bayreuth (il est vrai qu’il demeure à 60 km du temple wagnérien) et j’avoue apprécier, dans cet amphithéâtre marin, d’entendre cette musique si bien inspirée des grands espaces et des éléments. "" Sans commentaire !
Plus loin : ""Découverte comme La Martinique en 1502, lors du quatrième voyage de Christophe Colomb, les Caraïbes restèrent néanmoins les maîtres de leur terre jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Après avoir massacrés une colonie d’Anglais en 1639, ils acceptèrent un traité avec les Français en 1660""
Outre les fautes de grammaire et de style, je lis entre les lignes que ces méchants pirates ont fini par composer avec les gentils blancs.
Poursuivons : ""Deux Noirs, coiffés d’épaisses dreadlocks sur lesquelles sont posés des bonnets tricotés de couleurs vives, viennent à notre devant à bord de leurs périssoires et nous proposent toutes sortes de services : nous amarrer à une bouée, ce qui est appréciable"", et plus loin : ""Nous sommes une quinzaine de bateaux au coucher du soleil sagement alignés grâce à l’aide active des jeunes gens du cru."".
Certes, il y a quatre touristes à bord, mais le skipper n’est-il pas expérimenté ? De plus, il n’est pas seul puisque vous avez parlé d’équipage confirmé et d’un co-skipper. A deux, même sur un bateau de cette taille - 12 mètres ? 14 mètres ? - c’est pourtant facile, non ?
Encore : ""A 17 h 30, ils nous confirment qu’à 19 heures ils viendront nous chercher pour le dîner … ils nous réclameront 600 dollars US pour les services de la journée, note extravagante qui sera ramenée à 250.""
Touristes, et naïfs avec ça !
Poursuivons : ""Mardi 12 février, départ à 8 heures. Tout est calme, mais la nuit n’a pas été bonne sur un mouillage rouleur qui nous a balancés d’un bord sur l’autre".
Aux Antilles soufflent les alizés. Ce qui veut dire que le vent est constant en direction, seule son intensité varie significativement. Ce qui veut dire aussi que le skipper avait choisi un très mauvais mouillage.
Je lis : ""Une fois assuré notre mouillage, grâce à l’aide de plaisanciers suisses car, avec le vent et le courant, la bouée est difficile à prendre et qu’il n’y a personne pour vous accueillir, seulement un taxi-boat qui vient soutirer sa contribution exorbitante pour le peu de service offert, soit 130 dollars US ""
Décidément, vous avez pris de grands risques : qu’auriez vous fait sans l’aide des autres ? Il n’y avait pas d’annêxe à bord ?
A cet endroit du récit, j’ai craqué !
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