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En réponse à :


Halman Halman 10 novembre 2008 17:16

"Une des principales maladies de la société moderne est la sursocialisation, qui oblige à penser et agir comme la société l’exige. « La société actuelle s’efforce de nous socialiser à un degré jamais atteint par les sociétés précédentes » On nous explique ce que nous devons manger, comment éduquer nos enfants, comment se comporter dans toutes les situations. Les hommes subissent dés le plus jeune age un tel bombardement intensif de bonne conscience qu’ils perdent leur défense immunitaire lors d’agressions de toutes sortes. Tout sentiment d’agressivité doit être rejeté . Mais hélas ce sentiment arrive un jour ou l’autre et cela provoque en lui une sensation de culpabilité, une démotivation, une dépréciation de soi qui peut le faire basculer à tout moment dans l’insatisfaction de soi, dans l’ennui dans la déprime."

Ceci est parfaitement exact. L’oppression permanente du rapport social obligatoire 24/24 h aliène plus surement que la torture mentale chinoise. Du levé au couché il faut tout maitriser, le moindre geste, la moindre gare à la plaisanterie qui tombe à plat, la moinre parole légérement hors sujet, pour bien rester dans l’attente que le conjoint, la famille, les collègues, les voisins, les amis, de l’image qu’ils veulent avoir de vous. Chaque geste doit être absolument parfait, même dans l’intimité.

Même en vacances, gare à celui qui ne s’incorpore pas à la bande des accros des problèmes relationnels obligatoires. Gare à celui qui dès le matin n’a pas à se prendre la tête dans une discussion entre quatre z’yeux dans la salle de bains ou dans la cuisine, même pas le temps de prendre son petit déjeuner, ça commence !

Confucius a dit "Je suis celui que tu veux bien voir".

Précept appliqué à la dictature par notre société, à chaque seconde de notre journée.


Mais de là à :

"Ainsi tous les maux de la crise moderne proviennent de l’évolution de la société technologique, la seule solution ne consiste pas à la réformer mais à l’abattre complètement. S’il est bien sûr difficile de le suivre dans cette voie radicale, Unabomber mérite l’attention car il propose une réflexion tonifiante sur les dangers de la société technologique."

c’est un raccourcis un peu facile. Ce n’est pas propre à une société technologique, c’est propre à l’humain tout court, quel que soit l’époque.

 smiley


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