Si un "plan de sauvetage" des banques était nécessaire afin d’enrayer la chute de confiance et la raréfaction des prêts interbancaires, il semble en effet qu’on se dirige en France vers une usine à gaz opaque, couteuse, peu efficace et surtout sans contrepartie.
Au risque de me répéter, le premier scandale est de ne pas avoir demandé, en contrepartie des aides accordées, la tête des administrateurs des banques, qui n’ont pas fait leur travail de contrôle.
Le second est de ne pas mettre en place un mécanisme de contrôle des fonds prêtés ou garantis. Faute de ces conditions, le gouvernement peut toujours menacer, il s’est lui-même privé de tout outil de représaille en cas de manquement.
Votre exemple illustre la légereté, voire la connivence qui existe en France entre Etat et grandes entreprises, au détriment de l’intérêt général. Il ne s’agit pas ici de réclamer une nationalisation du système, qui serait contre-productive, mais de rappeller à l’Etat qu’il a un devoir de contrôle.
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