En réponse à :
Bon sang, on voit que ceux qui affirment que le père devrait avoir le droit légal de forcer une femme à avorter ou non, n’ont pas d’utérus. Pour ma part, j’estime que mon corps m’appartient de droit et que mon avis est prioritaire à ce niveau. Je ne dis pas que l’avortement est un moyen de contraception, ça non, et j’admet qu’une meilleure sensibilisation à la contraception ne serait pas du luxe, mais en cas d’accident, c’est moi qui vais porter la plus grosse responsabilité d’une grossesse obligatoire. Le père se tire ? C’est moi qui me retrouve seule avec un môme à charge. Les douleurs, les nausées et le reste ? Pour ma pomme. Et d’ailleurs, l’égalité à ce niveau existe. Un homme qui ne veut pas d’enfant, il assume pas et c’est marre. Une femme devrait ne pas avoir le choix, c’est ça ? Et arrêtez de parler de foetus ou d’enfant. En France lorsqu’on avorte, on avorte un embryon. Mais que ceux qui sont contre n’y ait pas recours et laisse les autres faire ce qu’elles veulent de leur corps.
De plus, supprimer le droit à l’avortement ne supprimera pas l’avortement mais la vie de celles qui le pratiqueront dans l’illégalité (sauf bien sûr si elles ont les moyens de se payer un voyage dans un pays où on avorte). Bah ouais, hein, le coup de l’aiguille à tricoter, c’est pas une légende.
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