Notre démocratie est de plus en plus une fiction. Vous avez montré dans vos précédents articles, Paul Villach, qui ne concernaient pas uniquement l’Éducation Nationale, que les syndicats, indispensables contre-pouvoirs dans une démocratie ne jouaient plus le rôle qui était censé être le leur. Quel plaisir de voir François Chérèque fuir sous les huées de ses propres militants comme en 1995 Nicole Notat y avait été contrainte pour son acceptation du plan Juppé sur les retraites.
Je constate que dans tous les cas qui ont été évoqués les syndicats collaborent avec l’administration : ils sont trop contents au moment des mutations d’inonder de courrier les professeurs afin de montrer qu’ils s’occupent de leur carrière. Quelle pitrerie. Par contre, dès qu’il s’agit de défendre la Dignité de la Personne, il n’y a plus personne, quel que soit le syndicat. Il ne me semble pas qu’un seul syndicat ait protesté contre l’adoption par l’Assemblée Nationale de la loi liberticide socialiste du 12 avril 2000 qui encourage la délation. Il est vrai que ma pratique de ces gens pourris m’a montré qu’ils se rangeaient massivement du côté des délateurs. Or, aucun syndicat n’a protesté contre ce nouveau projet sarkozyste liberticide. Ils ne sont préoccupés que des élections professionnelles qui doivent se dérouler le 2 décembre prochain et à organiser des grevettes rituelles dans le seul but de se compter.
Aucune de ces racailles n’aura ma voix le 2 décembre.
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