@ L’Auteur :
Dans ma carrière militaire, au départ, j’étais contrôleur aérien, puis par vocation, je suis passé chez les Pompiers (J’aurai mieux fait financièrement parlant de basculer, comme certains de mes camardes dans l’Aviation Civile).
Déjà au départ, les théories, qui remettent en cause les trajectoires, les capacités d’interception, sont celles d’amateurs. Pour des raisons économiques, la couverture du territoire national est aujourd’hui assurée par les antennes de l‘Aviation Civile. Idem aux USA. Dans les centres de contrôles aériens, il y a des postes réservés aux militaires. Les sièges sont la plupart du temps vides ! Sauf en cas de tension internationale ou d’exercices.
Les contrôleurs civils surveillent principalement les alarmes sonores et lumineuses, gérées par ordinateurs, qui sont des systèmes anti-collisions. Ce n’est que dans ces cas de figures, qu’ils interviennent par radio, pour modifier la trajectoire et l’altitude des appareils concernés. Fini l’œil rivé sur le « scope » et le « site » et les maux de têtes qui s’en suivent.
Le contrôle des plans de vols, n’est pas automatisé, l’ambiance est assez relax, parfois pendant plusieurs minutes, personne ne surveille visuellement les trajectoires, un avion qui fait un demi-tour rapide, peut échapper à leurs surveillances, surtout, s’il ne sort pas des couloirs aériens.
Les avions militaires provoquent des échos écran, qui permettent de les identifier immédiatement et sorte du cadre de la surveillance civile, sauf en cas de collision. Donc en l’absence des contrôleurs militaires, il est pratiquement impossible de déceler, un avion hostile dit : Target, surtout s’il bénéficie d’une identification civile. Seule l’étude du plan de vol, peut la dévoiler. C’est la mission principale des contrôleurs militaires.
Vous voyez que les erreurs successives, sont parfaitement explicables par des spécialistes. Mais, avouer ces erreurs, s’est dévoilé des failles et militairement, c’est inacceptable.
Nous sommes en France dans la même situation, avec en plus, des risques beaucoup plus élevés, compte tenu de la proximité de nos couloirs aériens avec des installations sensibles. Même avec des patrouilles d’interception en vol permanent, nous aurions de grandes difficultés à intercepter voire abattre un avion. Le temps de décision d’abattre, vient s’ajouter à celui de l’interception. Mettez-vous dans la peau de celui qui prend cette décision, d’envoyer au sol un avion qui transporte des femmes et des enfants ! Fut-il, Président des USA !
Je crois que mon analyse est neutre et honnête. Pensez-y !
Cordialement à vous.
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