Je ne saurais me priver du plaisir de copier, à la fin de ce poème de Corneille, le génial quatrain, en forme d’envoi, qu’y ajouta (je crois) Tristan Bernard (repris en musique par Brassens) :
Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu’à mon âge
Vous ne vaudrez guères mieux.
Le temps aux plus belles choses
Se plaîst à faire un affront
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le mesme cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits
On m’a vu ce que vous estes ;
Vous serez ce que je suis.
Rajout :
Peut-être que je serai vieille,
Répond Marquise, cependant
J’ai vingt-six ans, mon vieux Corneille,
Et je t’emmerde en attendant.
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