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Marcel Chapoutier Marcel Chapoutier 21 décembre 2008 16:06

On peut regarder les choses de manière un peu différente, tout attentat aveugle dans les transports en commun tuant bien sûr des gens dans les classes moyennes et des prolos est un attentat fasciste, comme à Bologne le 2 août 1980 :

"Le 2 août 1980 à 10 h 35, en pleine période de départs en vacances, une bombe explose dans la salle d’attente de la gare, tuant 85 personnes et en blessant plus de 150. Un attentat aveugle conçu pour faire le plus de victimes possibles, qu’on attribue d’abord à tort aux Brigades Rouges. Au terme d’une enquête de quinze ans, les responsabilités sont établies : la cour de cassation italienne, dans son arrêt du 23 novembre 1995, révèle "l’existence d’une vaste association subversive composée, d’une part par des éléments provenant des mouvements néo-fascistes dissous, tels Paolo Signorelli, Massimiliano Fachini, Stefano Delle Chiaie, Adriano Tilgher (l’un des leaders du parti allié à Berlusconi, Ndlr), Maurizio Giorgi, Marco Ballan, (...) et d’autre part par Licio Gelli, le chef de la loge P2, Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte. On leur attribuait (...) d’un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l’autre (...) de favoriser les auteurs d’entreprises terroristes qui pouvaient s’inscrire dans leurs plans." La loge maçonnique P2 (Propaganda due), d’après l’ancien agent de la CIA Richard Brenneke, a été financée par les services secrets américains à hauteur d’un à dix millions de dollars par mois pour organiser des attentats terroristes en Italie. Une liste de ses membres a été retrouvée par les enquêteurs au domicile de son chef, incluant 959 noms, parmi lesquels ministres, parlementaires, chefs des trois services secrets, le chef d’état-major de l’armée, 43 généraux, 8 amiraux, 43 hauts officiers des carabinieri (la gendarmerie italienne), des commissaires de police, de hauts magistrats, des rédacteurs en chef, de gros banquiers... Sa divulgation entraîna la chute du gouvernement de l’époque, en épilogue au plus énorme scandale de l’histoire transalpine."

Voir aussi le réseau "stay behind" arme secrète de l’OTAN qui manipulait (entre autre) les brigades rouges...
http://www.voltairenet.org/article8691.html

http://www.solidariteetprogres.org/article523.html?var_recherche=gladio

http://libertesinternets.wordpress.com/2008/06/27/%C2%ABles-armees-secretes-de-l%E2%80%99otan-%E2%80%93-reseaux-stay-behind-gladio-et-terrorisme-en-europe-de-l%E2%80%99ouest%C2%BB/


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