"L’homme n’a jamais été en paix avec lui-même, il a toujours été insatisfait. La preuve en est, il a toujours cherché le progrès pour sa facilité, ne se contentant jamais de ce qu’il a, il cherche toujours à progresser...", écrivez-vous.
Il y a encore quelques siècles de nombreuses peuplades auraient pu faire mentir cette généralité, du point de vue numérique.
Peuplades que nous sommes allés "conquérir et civiliser" mais qui vivaient à peu de choses près, pour la plupart, de la même façon qu’elles avaient vécu 1000 ou 2000 ans avant.
Il ne faut donc pas déduire de la situation à base "occidentale" actuelle (si l’on considère que la "soif de progrès" et l’insatisfaction constante est une caractéristique occidentale) une hypothétique "nature de l’homme".
De fait une voie, celle de l’insatisfaction et du "progrès" qui en est résultée, est devenue majoritaire et cela se comprend par des paramètres matériels.
Les peuples qui ne cherchaient pas de "progrès" demeuraient à des stades techniques assez rudimentaires, notamment en ce qui concerne les transports et les équipements guerriers, tandis que ceux qui courraient après le "progrès" disposaient petit à petit de moyens de plus en plus "puissants" dans ces deux domaines, ce qui leur permettait de voyager, de conquérir, d’asservir... et de développer des arguments "philosophiques" appropriés à justifier ces actions.
D’où provenait cette insatisfaction, moteur de "progrès" ?
Difficile de le déterminer de façon précise mais les religions ont joué un rôle majeur dans cette dynamique, la gloire du dieu en vigueur ici ou là imposant généralement la construction d’édifices de plus en plus imposants, par exemple, ce qui nécessitait un développement technologique croissant.
Un fait remarquable est probablement cette différence fondamentale entre ceux qui se réclamaient d’un dieu invisible et inaccessible et ceux qui considéraient leur environnement immédiat comme imprégné de "divinité", ce qui fût le cas d’un très grand nombre de peuples dits "primitifs".
Le ciel, la terre, les plantes et animaux... tout ce qui les entourait ayant ce caractère divin, il était évidemment impensable de pratiquer des destructions de l’environnement.
Tandis que les peuples vénérant un dieu "virtuel" pouvaient considérer leur environnement comme l’on considère tout élément matériel banal, comme un support, un outil.
Avec la permission de le bousculer, de le détruire éventuellement : le salut n’étant pas sur terre, le séjour su terre n’étant qu’une étape "probatoire" vers un séjour "au ciel", sans qu’il y ait d’interdits forts sur la façon que l’on aurait de traiter cette terre et ce qui l’habite...
Et là je rejoins le message de Markoff ci-dessus.
Si seulement les "sornettes" en question avaient placé le moindre brin d’herbe au niveau d’une manifestation divine nous n’en seroins pas là... et ces "sornettes" auraient au moins eu l’utilité de nous éviter de dégrader profondément notre planète, sinon de nous permettre de vivre en paix !
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