Vous auriez pu citer Claude Marsan, de Chaumont, inventeur du clavier du même nom.
Il y a de moins en moins de gens qui tapent beaucoup. Par exemple le métier de dactylo a quasiment disparu. La rapidité de la frappe devient un élément vraiment secondaire dans le choix d’un clavier. Par contre, la photo de droite présente une dérive actuelle qui est alarmante. IBM a mis au point il y a une quarantaine d’années le clavier de la Selectric plus connu sous le 102 touches (à quelques touches prés). Ce clavier a toutes les qualités requises. Malheureusement, pour faire chic ou innovant, les fabricants déforment ce clavier. Comme le montre la photo, certains n’hésitent pas à rajouter des langues en plastique qui gênent la frappe et prennent de la place sur des bureaux de plus en plus petits. D’autres rajoutent des touches complètement inutiles comme le bouton "finances" ou le bouton "sports" (HP pavilion). Le plus grave est la déformation du pavé de navigation (les touches entre l’alphabet et les chiffres) qui gêne l’usager professionnel habitué à faire fonctionner rapidement son application avec ces touches, dix fois plus rapides que la souris.
A l’inverse on trouve de plus en plus de claviers qui n’ont qu’un seul support au lieu de deux pour la barre d’espacement.
D’une manière générale je note l’abandon des standards qui ont fait leur preuve et qui facilitent la vie des gens. Ainsi, l’administration française et le Crédit Agricole sont entrain d’abandonner le format A4 au profit d’un papier de 300mm (au lieu de 296) qui plante régulièrement les imprimantes et dépasse dans les classeurs. Au lieu d’aller de l’avant, on régresse de jours en jours.
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