Ben dis donc ça ne s’arrange pas et ils ne comprendront jamais.
L’allongement de la durée des droits est plus que révélateur. Il est bien évident qu’au bout de 90 ans il ne s’agit plus de faire vivre le créateur mais les "gestionnaires de droits". A titre d’exemple, Jimi Hendrix n’a presque rien touché. Il s’était fait avoir par des managers indélicats. Il est mort jeune et pas riche. Les droits, élevés, ont été touchés par les managers, la maison de disques et des parents éloignés qu’il n’avait jamais vus.
C’est aussi révélateur de la faillite de ces gestionnaires. Quand Eurotunnel a plongé, on a allongé la durée de sa concession. De même, quand la durée moyenne des prêts immobiliers passe à 30 voire 50 ans, c’est qu’un krach est proche. On peut donc espérer la disparition rapide de la RIAA.
J’imagine que l’article parle des droits des interprètes, qui sont fixés à 50 ans à partir de l’interprétation. Parce qu’il faut noter que les droits des auteurs s’appliquent non pas à la date de création mais à la mort de l’auteur. Avec 90 ans de durée et les "périodes exemptées", les oeuvres de Claude Debussy, mort en 1918, ne seraient aujourd’hui pas dans le domaine public.
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