L’approche subjective du sujet n’est pas sans intérêt. Comparer une dette financière à une « dette écologique » c’est comme additionner des torchons avec des serviettes mais c’est original et cela traduit un sentiment légitime après tout.
En toute rigueur cet article est aussi plein d’erreurs. Le style étant affirmatif nous nous devons de les relever !
- Il est exagéré d’affirmer l’absence de lien entre les changements climatiques et les tempêtes car en fait les scientifiques sont sur la réserve et n’avancent donc pas non plus l’absence de lien... Ils sont comme ça, différents des juges et des présomptions ne leur suffissent pas ! Ils n’acceptent que des démonstrations régulières et irréfutables, comme si nous avions le temps ! Par ailleurs la tempête a bien été prévue, peu de temps à l’avance, il est vrai ! Nous savions aussi que ce type d’évènement pouvait arriver et par quelle situation météorologique type elle arriverait. Elle est dont tout à fait modélisable ! Par ailleurs le climat ne change pas vraiment et pour le moment nous avons toujours à peut près les mêmes répartitions climatiques, les mêmes types de climats et seules les caractéristiques moyennes changent. Il n’y a pas non plus d’augmentation du nombre des météores violents par contre ceux-ci étant plus violents qu’autrefois ceux qui dépassent un seul de puissance donné sont plus nombreux (il s’agit d’un effet de seuil qui pourrait faire croire à un changement climatique alors que ce n’est pas de cela qu’il s’agit.) Il n’y a pas « moins de vapeur d’eau » dans l’air mais plus au contraire (en valeur absolue, exprimée en g/m3, et non pas en valeur relative, exprimée en % vu que les climats conservent la même répartition pour le moment mais avec des températures en moyenne plus élevées.) C’est même pour cette raison que les météores gagnent de la puissance (la thermodynamique de l’air repose sur le cycle de l’eau ; Sous l’action du soleil aux anticyclones l’eau se vaporise et cette énergie est restituée par condensation à l’occasion des conflits de masses d’air présents dans les zones dépressionnaires.)
- La dette "financière" n’a rien de déshonorant et l’objection censé compensatrice de la « dette écologique » n’est pas seulement absurde mais également superfétatoire. La dette n’exprime que les rapports de force typique du système ploutocratique qui régit le monde actuel. Le pouvoir est aux banques du nord parce que celui-ci est à ceux qui frappent monnaie (JL a raison, les politiques se contentent de suivre la musique. J’ajouterais que la démocratie n’existe... Nulle part !) Parce qu’ils sont du mauvais coté les pays du Sud subissent une dette qui leur a été frauduleusement imposée. En effet, les prêts sont virtuels car ils ne reposent que sur la richesse potentielle de l’endetté, le prêteur ne possédant rien d’autre que ses facultés de coercition. Dette ? Tu parles, arnaque plutôt ! (A ce sujet voir ça)
Concernant l’impact écologique des pays du Nord c’est tout aussi léonin. Nul emprunt n’a été nécessaire puisqu’il a suffit de se servir. Il y a eu donc mainmise sur des espaces et des ressources qui normalement devraient être partagée, voire délaissées car fragiles.
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