Presque tous les articles en France sur le sujet, oublient que, malgré l’immense changement qu’il représente encore, Vatican II a été aussi une victoire pour l’intégrisme : celui du catholicisme espagnol tel que souhaite le défendre et le pratiquer l’Opus Dei, devenue église dans l’Eglise et dont le règne est autrement plus puissant en Amérique latine.
Ce qui fait que tout article qui oublie de parler de la "prélature personnelle" et du cas espagnol, est pure perte de temps.
Oui, il y a des raisons de protester, et même vivement, car La Fraternité ainsi libérée est presque sûre de gagner en égalité (de traitement) : l’Opus Dei a su créer ce statut juridique dont elle est encore la principale bénéficiaire, mais plus pour longtemps.
La porte étant ouverte, et l’hôte disposé à recevoir, il ne reste qu’à emboîter le pas et la messe sera vite dite.
C’est triste pour le magnifique élan de dialogue que le chef de l’Eglise catholique souhaite -semble-t-il - sacrifier au nom de l’unité à tout prix.
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