Cet artcile est d’autant plus utile qu’il répond à une préoccupation dont j’ai fait part dans un précédent texte (Des politiques de la diversité contre les droits de l’Homme ? cf. également http://ekaminski.blog.lemonde.fr/). L’analyse des discours en particulier est très intéressante. Cependant la conclusion m’a déçu. Il manque une étape à la réflexion entre le constat et la conclusion selon laquelle "La France, l’Europe ne peuvent être la vitrine de toutes les cultures du monde," et "Non pas qu’il y ait une « France éternelle » qui devrait être conservée dans le formol et gravée dans le marbre. La France doit avancer, bouger, mais sans se renier et sans pousser son peuple dehors."
Or, il y a un pas entre :
- la reconnaissance de la diversité (humaine) du monde et de la France, d’une part, qui est une richesse pour tous les individus (je fais délibérément le choix de passer pour un crétin !)
- et, d’autre part, la reconnaissance de droits collectifs, c’est-à-dire de droits des minorités en tant que telle, comme pourrait l’être la discrimination positive.
Remarquons que la Constitution (qui n’a effectivement pas été écrite par Le Pen !) interdit la reconnaissance de tels droits. Il ne doit donc pas y avoir de honte à défendre cela.
En bref,
*oui, nous devons contrôler l’immigration (et lutter contre les réseaux qui permettent l’immigration illégale) pour le bien-être des individus déjà installés en France et les immigrants potentiels
*non, nous ne pouvons pas nier la diversité de l’humanité et de la France
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération