Notre empereur s’identifie plus en César qu’en roi Soleil.
Je vous livre une de mes réflexions en commentaire, car en article, ma plume ne passe jamais les fourches de la modération. Pardonnez aux
gens de peu.
Les bleus pour soigner nos bleus.
Nicolas 1°, en visite aux Mondiaux de ski alpin à Val d’Isère s’est félicité du "travail fantastique" réalisé et souhaite que la France organise à nouveau de "grands événements sportifs" Car le sport C’est bon pour le moral et c’est bon pour l’économie.
La célèbre formule "Du pain et des jeux" date de l’Antiquité romaine.
C’est Juvénal qui en est l’auteur. Il l’a écrite pour évoquer les besoins fondamentaux du peuple de Rome qui vivait alors dans la misère.
Déjà, notre Empereur nous avait sorti : « Sans être un militant d’aucune religion, je pense que l’on peut reconnaître la religion comme une source d’apaisement utile au fonctionnement de la République ».
Donc, sur cette lancée, continuons sur l’abrutissement du peuple. Offrons-lui des divertissements qui occupent l’esprit. La télévision, c’est fait.Les directeurs de chaînes, amis du pouvoir politique en place pour le privé ou nommés par lui pour le public, chargés d’endormir le bon peuple ont bien travaillés
Maintenant le sport.
Dans un article du Canard enchainé du 4/02/2009, on apprend que la direction de l’Equipe donne des consignes. Les « journalistes » doivent mettre la pédale douce sur le dopage. Ne parlons pas de choses qui fâchent. Ce n’est ni bon pour l’économie, ni pour l’abrutissement des masses populaires.
L’économie en sport, c’est vitale. Le sport business n’a jamais autant flambé.
BNP Paribas, c’est vingt millions d’euros par an, et depuis trente ans plus de 200 millions d’euros pour le développement du tennis en France. Canal+ c’est un budget de 450 millions d’euros par ans.
Pour l’abrutissement, n’oubliez pas cette phrase de Diderot :
« La condition d’un peuple abruti est pire que celle d’un peuple brute ».
Notre altesse nous laisse le goupillon et les jeux. Pour le reste, c’est lui qui décide de notre bonheur.
Cordialement.